[Exposition] Sols
Partant de l’idée que des éléments comme le minéral, le gazeux, le terreux, le fongique, les produits de fermentations sont de réelles entités indépendantes évoluantes sur des temporalités autres que l’humain. Anna Þórdís Haudebault emprunte, glane, recueille et réitère des surfaces et formes organique dans un soucis de non-réapropriation naturelle. À travers des médiums comme la photographie et l’impression Anna Þórdís Haudebault décrit des paysages et des phénomènes non-humains ou désertiques visant la perte de repères géographique entre l’immense et le minuscule, entre le « déjà-là » et son double synthétique, entre le là et l’ailleurs . Toujours dans un soucis de surfaces minérales et formes brutes, elle se passionne également pour des médiums plus solides comme la fonderie, le travail du bois et le son. Matériaux à partir desquels elle constitue un panel de formes-outils organiques qu’elle agence dans des installations minimalistes.