[Exposition] 1,61803399
L’architecture est l’incarnation de l’Histoire. Elle est très chargée, chargée comme l’Histoire elle même. De nombreux bâtiments ont été édifiés sur quelque chose qui existait auparavant. Les gens se faufilent dans leurs espaces, explorent l’intérieur, recopient la lumière et rendent ces espaces vivants grâce à leur présence singulière.
A qui appartient l’architecture ? A ceux qui la dominent, qui la contournent, à ceux qui la regardent sans ne rien voir du tout. A ceux qui se laisse encore surprendre par la banalité. A ceux qui connaissent les chemins parallèles, les dialogues similaires, les raccourcis à rallonge, les ruelles en flottaison. A ceux qui croient que la plus petite pierre, une fois ramassée, est un chemin ouvert sur l’Histoire, et l’architecture en est le témoin. Regarder l’Histoire, l’entendre murmurer. Se laisser choir au dedans, sur le dessus, partout où le soleil a déjà écumé son velours. L’auréole grandie au détour d’une architecture, et avec elle son histoire. Chaleur de la perspective.
Olivier Mazoué
Toute exploitation d’œuvre sans l’autorisation de son auteur constitue un acte de contrefaçon, toutefois : le but poursuivi doit, en principe, être de faire sourire ou rire, sans pour autant chercher à nuire à l’auteur. C’est la poursuite d’une intention humoristique qui permet à la parodie d’échapper au monopole de l’auteur. Ces lois impliquent une absence de confusion entre l’œuvre parodiée et la parodie elle-même, de telle sorte que le public sache tout de suite laquelle est l’originale. En France, l’article L 122-5 du Code de la Propriété intellectuelle aménage certaines exceptions au droit d’auteur : compte tenu des lois du genre, il en est ainsi notamment de la parodie, du pastiche et de la caricature.
Jean-Claude Artaud - Source Wikipédia