La Gâterie

Lundi 8 janvier 2024, 20H30

Séance spéciale, en partenariat avec Le Concorde, dans le cadre de l'exposition Oasis de Igor Porte.

4 courts métrages réalisés par Chris Marker:
La Jetée, Junkopia, Dimanche à Pekin, Vive la baleine.

La Jetée (1962) : L’histoire débute à Paris, après la « Troisième Guerre mondiale » et la destruction nucléaire de toute la surface de la Terre. Le héros est le cobaye de scientifiques qui cherchent à rétablir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de transporter des vivres, des médicaments et des sources d’énergies : « D’appeler le passé et l’avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte et présente d’un événement vécu pendant son enfance, lors d’une promenade avec sa mère sur la jetée de l’aéroport d’Orly.

Junkopia (1981 ) : Chris Marker filme la plage d’Emeryville, près de San Francisco, où des artistes laissent, à l’insu de tous, quelques signes fabriqués avec ce que la mer abandonne.

Dimanche à Pekin (2010) : « Rien n’est plus beau que Paris, sinon le souvenir de Paris. Et rien n’est plus beau que Pékin, sinon le souvenir de Pékin. Et moi, à Paris, je me souviens de Pékin et je compte mes trésors… » Chris Marker. ; Ces trésors les voici, des images, des sons, et des impressions. Un dimanche à Pékin. La Chine enfin accessible. Lever un coin du voile sans en dissiper complètement le mystère. Le Pékin des souvenirs d’enfance, le Pékin du passé, de l’histoire. Le Pékin d’aujourd’hui, un dimanche des années cinquante. Pékin et Chine de demain, qui s’éveillent, s’ouvrent au monde, à l’histoire, à nous. Pékin de la jeunesse et des enfants. ; Corrigée par le mot, le son, la musique, le montage, chaque image, même la plus hasardeuse et la moins convaincante, vient servir le récit et le propos de cet auteur brillant qui possède le sens du raccourci, le goût de la formule, un doigté habile du commentaire et du montage, qui donne à voir et à penser, sans en avoir l’air, en nous confiant des émotions personnelles.
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Vive La Baleine (1974) : La baleine a d’abord représenté pour une partie de l’humanité un moyen essentiel de survie. Puis l’industrialisation est apparue, et avec elle le grand capital. La chasse à la baleine est alors devenue un moyen de faire du profit. Le massacre pouvait commencer.
https://cinema-concorde.com/evenement/seance-speciale-marker-tout-court/